Edimbourg, 1874.
Jack naît le jour le plus froid du monde et son coeur reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le coeur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter tout charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux. Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra à mal le coeur de fortune de notre héros à rude épreuve prêt à tout pour la retrouver...
Connaissant le groupe français Dionysos (dont Mathias Malzieu est le chanteur), je voulais découvrir ce livre depuis longtemps, et portant, ce n'est que dernièrement que je me le suis procurée. En fait, c'est parce que l'adaptation sort prochainement dans les salles que je me suis hâtée de le lire.
L'histoire débute en 1874, à Edimbourg, avec la naissance de Jack. C'est "le jour le plus froid du monde" et le coeur de l'enfant est gelé. Pour le sauver, la sage-femme qui l'a mis au monde, le Docteur Madeleine, greffe une horloge à coucou sur son coeur. De cette manière, Jack peut vivre malgré les contraintes : remonter son horloge tous les jours, ne pas jouer avec les aiguilles, ne pas se mettre en colère, et surtout ne pas tomber amoureux.
Jack passe ainsi son enfance auprès du Docteur Madeleine. Pour ses dix ans, elle accepte de l'emmener en ville et c'est là qu'il tombe sous le charme d'une petite chanteuse de rue, Miss Acacia. C'est alors qu'il va partir dans une quête amoureuse et dévastatrice qui mettra son coeur à rude épreuve...
En commençant La Mécanique du coeur, on entre dans un univers semblable à ceux créés par Tim Burton ou Neil Gaiman (auteur de Coraline). C'est un monde fantastique, singulier mais beau, plein de poésie et de rêve que nous offre Mathias Malzieu. On est entraîné dans la quête de Jack, et on le suit avec plaisir malgré sa naïveté. On observe l'amour passionnel qu'il y a entre lui et Miss Acacia même si Jack est différent des autres à cause de son coeur.
Ce court roman, qui s'apparente à un conte, est très agréable à lire : le style est fluide, poétique. Je le recommande vivement, surtout si vous appréciez l'univers de Tim Burton.
Au cinéma le 5 février
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